Reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine : « Un pas qu’il faut saluer »

Lors d'un discours à l'ONU, Emmanuel Macron a officialisé ce lundi (22 septembre) la reconnaissance de l’État de Palestine par la France. @AFP

Après le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, le Portugal ou encore la Belgique, la France a reconnu l’Etat de Palestine.

Emmanuel Macron s’est exprimé depuis la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, ce lundi soir (22 septembre).

« Nous sommes là, car le temps est venu de libérer les 48 otages détenus par le Hamas, d'arrêter la guerre, les massacres et les populations en fuite, a défendu Emmanuel Macron, ce lundi à l'ONU.

Benjamin Netanyahou  a menacé dans la foulée la France de représailles.

Depuis le 13 octobre, une semaine après les violentes attaques du Hamas dans le sud d’Israël qui ont causé la mort de 1 200 personnes et abouti au kidnapping de 250 personnes, en représailles, Israël mène des multiples offensives dans la bande de Gaza. Des opérations qui aurait provoqué la mort de plus 60 000 personnes.

Pour le collectif « De la Guadeloupe à la Palestine », qui a organisé des marches en soutiens aux victimes de la bande de Gaza, cette reconnaissance est historique.

Pour Akjija Hanane, co-fondatrice du collectif, "c'est un pas important qu'il faut saluer".

C’est symbolique. C’était attendu depuis pas mal de temps et cela arrive, sincèrement à mon sens, limite tardivement. Il y a d'autres pays occidentaux récents - notamment l'Irlande, l'Espagne, la Norvège, le Royaume-Uni - , qui ont déjà franchi le pas. C'est un pas qui est vraiment important parce qu'il permet une certaine légalité internationale, parce qu'aujourd'hui, l'État palestinien n'a cessé de pouvoir prétendre à une conformité dans le droit. Il a toujours demandé ce droit-là pour pouvoir être reconnu. Là, aujourd'hui, c'est déjà un pas très symbolique. La paix, elle est possible. Aujourd'hui, il n'y a pas de séparation entre un enfant et un terroriste. Ça veut dire que même un bébé, on part du principe que c'est un futur terroriste. À partir du moment où on a des gens au pouvoir qui ont cette réflexion-là, je comprends que la question de la paix est compliquée. Mais c'est un espoir, personnellement, sincèrement, j'y crois. Et énormément de pays y croient. Sinon, l'État palestinien ne serait pas reconnu. Je pense que les pays doivent à un moment, à un autre, s'armer de ce droit-là pour que ça s'arrête. Et c’est déjà un pas qu’il faut vraiment saluer.

Lire l'article complet ici
Suivant
Suivant

La France et d'autres reconnaissent "l'Etat de Palestine" lors d'un sommet historique à l'ONU